Hautes Etudes médiévales et modernes
-
Le colloque Lumière et vision dans les sciences et dans les arts, de l’Antiquité au XVIIe siècle entendait favoriser la rencontre entre les historiens des sciences et les historiens de l’art. Les historiens de l’art ont longtemps privilégié létude de la perspective, de son émergence et de ses développements, mais des études récentes ont ouvert plus largement le champ des recherches aux rapports entre art et sciences, notamment autour de la couleur et de la lumière. Les historiens des ciences, pour leur part, ont étudié les théories optiques en mettant surtout l’accent sur leurs aspects mathématiques (ce qui les a amenés à s’occuper, eux aussi, des problèmes liés à la perspective géométrique), et les historiens de la philosophie naturelle se sont intéressés aux aspects anatomiques et physiologiques de la vision, ainsi qu’aux théories de la perception visuelle. On a donc voulu envisager de nouvelles questions, comme les théories physiques de la lumière et de la couleur, le rôle joué par l’optique dans certaines disciplines telles que la magie, l’astrologie ou l’alchimie. On a souligné les interactions entre la perspective, les théories de la lumière et de la couleur, l’anatomie de l’œil et la physiologie de la vision, la magie, l’astrologie, l’alchimie et les arts. Le thème de ce colloque a été délibérément inscrit dans la longue durée pour mieux faire apparaître les continuités et les ruptures, par-delà les périodisations souvent artificielles.tificielles.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-